1. |
Procession
02:24
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-I know what’s happening. You know.
-I know man. I can see in your eyes you know what’s happening.
-No, I am serious!
-Smashed!
-Are you gonna play?
-Oh, oh, oh yeah. I want an announcement.
-I can see in your eyes you know what’s happening.
-I don't wanna hear what’s in your mind. Thank you brother, thank you very much! And if you don’t wanna hear it you can leave now. You’re gonna hear the best thing happening in the world.
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2. |
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Growing your own food is like printing your own money.
Growing one plant will give a thousand, ten thousand seeds.
1$ worth of green beans will give you like 75$ worth of produce.
This is my gospel.
I’m telling people: Grow your own food.
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Hoes in my hand
Livin by the land
While you fuckin with the man
In a city full of people tryna make a hundred grand
oh
Inner city killin just to prove you in a gang
yo
Siding with the devil when you gotta make a stand
oh
Said you built a kingdom but you got it built on sand
oh
Trippin over money when I got what’s in demand
so
You should eat you money while I feed another man
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If you ain’t a gardna you ain’t gangsta!
Get gangsta with your shovel!
Okay?
Let that be your weapon of choice.
Gangsta! Gangsta Gardna!
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I’m the gangsta gardener
I got the plants a feeding ya
I got the plans defeating ya
With yo inner city dinner getting full of filler
Setting yo guts on fire
But selling lots cus them liars
And cus you buy them be richer
They give you drugs and you seller
And cus you kill them feel better
You go to jail for the setup
huh
Well they gonna come face to face with me
And the gardener will make them see
That the world is burning and they cannot flee
Holding them responsible for history
oui
And if you wanna see
You just gotta stop livin blindly
Inner city kids need the good food free
And all you really need is some dirt and seed
Yes stick yo shovel in and let your gangster be
Yes stick it to the man and make your own money
Yes picking up the seed to feed your family
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There is the great open marketplace in the lower town.
Here they can buy produce
Fresh from the rich farmlands of the Ottawa Valley.
Butter, and eggs, and crisp cream vegetables
Gathered before the sun was up.
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3. |
Lethargia
02:58
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Crisse
Quand t’es habitué de te lever
De bonne heure le matin
Partir aller travailler
Là tu te lèves à huit, neuf heures
Des fois dix heures
Ca dépend comment s’tu feel
Si t’es pas couché trop tard la veille
Pas trop assomé...hehe
Tu te relèves
Tu vas travailler un petit peu
Tu fourre le chien après ton char
Là tu repars
Tu re-rentre
Tu prends un café
T’attends
Tout le temps de même
Ca vient long en ostie à longue
Des fois t’attends trois, quatre heures
Assis à chaise, là tu jases
D’un coup tu pars
Cré moé
J’ferais pas ça toute ma vie
Plus que tu travaille mieux que c’est tabarnak. Moins que tu t'ennuies. Si tu reste assis trois, quatre heures chez vous dans maison à rien faire, rien qu’à regarder à TV ou écouter les musiques ça vient long en ostie. Ca vient dur sur le morale. Les bobos te sortent. Ah, ostie j’ai mal icitte. J’ai mal là. Crisse! Tu te décourages pas ostie, tu viens capoté ostie.
Bon, envoye donc!
On va prendre une tite shot encore
Avant qu’on s’en alle
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4. |
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5. |
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Five tears from the third eye
One for the hole up in the sky
Four tears from the third eye
Two for the all the plastic that you buy
Three tears from the third eye
Three for the women you objectify
Two tears from the third eye
Four for the ghetto brother asking why
One tear from the third eye
Five for mankind too afraid to die
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6. |
(Télé) Vision Du Future
01:52
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La télévision c’est un instrument de quoi?
À l’origine ca devrait être un instrument d’information
pour les gens qui la regardent.
Et c’est quoi?
J’vais être très méchant, je dirais simplement que
la télévision c’est un bon instrument de propagande.
Moi je trouve que la télévision empêche un certain
contact avec la famille.
À force de regarder la télévision il y a une rupture
totale avec la famille, quoi…
avec le dialogue.
Alors qu’est ce qu’on sauve:
La famille ou la télévision?
Qu’est ce qu’on sauve?
Oui d’accord mais euh…
Même moi, la télévision ca fait
Pas très longtemps que je l’ai et puis...
Avant que je ne l’ai on écoutait la musique
Mais maintenant...
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7. |
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La voiture automobile façonne, ou plutôt déforme. Bien sûr, l’automobile n’est pas de sois destructrice. Dans ses débuts elle a représenté une promesse d’évasion, d’aventure. Elle a rapproché le citadin de la campagne et le campagnard de la ville. Elle est devenue symbole de liberté en même temps qu’elle créait des centaines de milliers d’emplois.
Mais à mesure que nous devenions de plus en plus tributaire de ses facilités l’évasion et l’agrément se sont métamorphosé en risque et en monotonie. La campagne nous apparue plus inaccessible que jamais. La liberté de mouvement est devenue obligation de circuler et de s’arrêter au gré d’un chef d’orchestre invisible, et le vieillissement annuel des carrosseries un impératif de la vie économique des nations.
Cette sujétion à un mode unique de locomotion au dépend des autres n’est pas nouvelle. Au siècle dernier un engouement exclusif pour le chemin de fer avait déjà entraîner des conséquences funestes. Ils pénétraient jusqu’au coeur des grandes villes avec leurs tonnes de marchandise, leur vacarme et leur poussière. D’un centre ferroviaire à l’autre les trains filaient à travers la campagne brûlant les arrêts secondaires dans un nuage de fumée charbonneuse.
Soutenus par la finance publique les chemins de fer ne tardèrent pas à dominer les transports. L’exploitation des grandes lignes, parce qu’elles étaient les plus rentables, fût poussé au maximum sans soucis des conséquences funestes. Ce qui à l’origine était liberté accrue de mouvement dégénère en une obligation de parcourir quotidiennement à un rythme imposé de fastidieux trajets dans les mêmes ornières tyranniques.
Or cette circulation incessante exige de l’espace, beaucoup d’espace! Car rien n’est plus envahissant que l’automobile. On pense résoudre le problème en multipliant les autoroutes, en élargissant les rues, en aménageant des parcs de stationnement. Illusion. Il semble y avoir une loi qu’on pourrait formuler ainsi:
L’automobile occupera toujours tout l’espace mis à sa disposition et en exigera d’avantage.
Naturellement cette exigence ne sera jamais satisfaite peu importe l’ingéniosité et les sommes d’argent qu’on y mettra.
Le comportement de l’homme vis à vis de l’automobile a quelque chose de déconcertant et d’irresponsable. Ce qui sert les intérêts de Ford et de General Motors, de Volkswagen et de Renault n’est pas fatalement contraire aux intérêts de l’humanité. Mais quelle absurde civilisation que celle qui est prête à sacrifier fortune, temps, travail à l'idolâtrie d’un simple moyen de transport.
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AMECANE Ottawa, Ontario
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toxin in our water
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